Genèse
Babylonienne…
Un nouveau livre s’ouvre à ce jour, une nouvelle page de l’histoire prend vie.
Les temps ont passés depuis la dernière apogée Babylonienne. Il ne restait plus que cendres, dédain et regrets. Les esprits étaient gangrénés par la peur et l’incertitude. La cité avait perdue de sa superbe et les hommes erraient dans ses murs comme des vagabonds sur la route ineffable de la mort. Vols, corruption et meurtres étaient devenues coutume sous la coupole Babylonienne.
Certains continuaient d’espérer le retour d’un héros qui pourrait les guider, qui pourrait les sortir de ce carcan insoutenable qui planait sur leurs épaules.
La légende dit, qu’un jour d’hiver où la neige recouvrait les cimes des montagnes, un enfant vit une horde de cavaliers noirs descendre les plateaux de
BABYLON au galop. L’enfant les appelait les anges de la mort. Leur monture était effrayante, leurs yeux rouges glaçaient les regards perdus des âmes humaines. Les anges de la mort comme l’enfant le décrit, portent constamment ce sourire impertinent qui déconcerte les foules tant il est impossible de savoir quel amusement pervers peut bien leur décorer le visage de cette manière.
Leurs yeux eux-mêmes brillent d’une ironie désarmante et perçante. Leurs paroles sont pleines d’un acide tranchant qui corrode même les esprits les plus insensibles.
Ils adorent semer le trouble dans l’esprit des mortels et s’adonne volontiers à une immense manipulation, se gaussant des situations cocasses qu’il ne manque pas de créer, et de l’ironie dramatique dont le monde est empli à ses yeux.
Ils arrivent sur la tour de
BABYLON, poussant un rire des plus glaçants pour leurs victimes, ils les contemplent avant de leur infliger le dernier châtiment. Eux seuls ont le pouvoir de prendre les âmes des pauvres entités de l'univers.
Ce que la légende ne dit pas, c’est que ces chevaliers de l’apocalypse, libérèrent
BABYLON de l’emprise des assassins, des violeurs et des bandits. Eliminant un par un ceux qui ont saccagés cette ville pour une raison ou une autre, dans d’atroces souffrances. Ils sont éternels, incorruptibles et quiconque se met à nouveau en travers de leur chemin goûtera au trépas.
L’enfant aime a les appeler : « nos sauveurs », tant ils ont été important pour la cité et le retour à la prospérité. De vieilles histoires racontent que ce sont les âmes des regrettés héros de l’ancienne
BABYLON qui sont venues les libérer.
Cet enfant c’est moi, j’ai maintenant grandi et je vous raconte ce récit pour que nous n’oubliions pas comment
BABYLON a été libéré du cancer qui la rongeait. Les anges de la mort sont toujours parmi nos esprits et n’hésiterons pas à revenir lorsque nous aurons besoin d’eux.
On renaît toujours de ses cendres…
, Premier d'une longue série...